
We shall overcome, we shall overcome
We shall overcome someday
Darlin', here in my heart, yeah I do believe
We shall overcome someday
We'll walk hand in hand, we'll walk hand in hand
We'll walk hand in hand someday
Darlin', here in my heart, yeah I do believe
We'll walk hand in hand someday
We shall live in peace, we shall live in peace
We shall live in peace someday
Darlin', here in my heart, yeah I do believe
We shall live in peace someday
We are not afraid, we are not afraid
We shall overcome someday
Yeah here in my heart, yeah I do belive
We shall overcome someday
We shall overcome, we shall overcome
We shall overcome someday
Darlin', here in my heart, I do believe
We shall overcome someday
We shall overcome someday
We shall overcome someday
Darlin', here in my heart, yeah I do believe
We shall overcome someday
We'll walk hand in hand, we'll walk hand in hand
We'll walk hand in hand someday
Darlin', here in my heart, yeah I do believe
We'll walk hand in hand someday
We shall live in peace, we shall live in peace
We shall live in peace someday
Darlin', here in my heart, yeah I do believe
We shall live in peace someday
We are not afraid, we are not afraid
We shall overcome someday
Yeah here in my heart, yeah I do belive
We shall overcome someday
We shall overcome, we shall overcome
We shall overcome someday
Darlin', here in my heart, I do believe
We shall overcome someday
We shall overcome someday
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Nous y arriverons, nous y arriverons
Nous y arriverons un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous y arriverons un jour
Nous marcherons main dans la main, nous marcherons main dans la main
Nous marcherons main dans la main un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous marcherons main dans la main un jour
Nous vivrons en paix, nous vivrons en paix
Nous vivrons en paix un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous vivrons en paix un jour
Nous n'avons pas peur, nous n'avons pas peur
Nous y arriverons un jour
Oui, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous y arriverons un jour
Nous y arriverons, nous y arriverons
Nous y arriverons un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, j'y crois
Nous y arriverons un jour
Nous y arriverons un jour
Nous y arriverons un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous y arriverons un jour
Nous marcherons main dans la main, nous marcherons main dans la main
Nous marcherons main dans la main un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous marcherons main dans la main un jour
Nous vivrons en paix, nous vivrons en paix
Nous vivrons en paix un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous vivrons en paix un jour
Nous n'avons pas peur, nous n'avons pas peur
Nous y arriverons un jour
Oui, là dans mon cœur, oui j'y crois
Nous y arriverons un jour
Nous y arriverons, nous y arriverons
Nous y arriverons un jour
Ma chérie, là dans mon cœur, j'y crois
Nous y arriverons un jour
Nous y arriverons un jour
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NOTES
La chanson We Shall Overcome a été enregistrée le 02 novembre 1997, à Thrill Hill East (Colt's Neck, NJ).
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"La plus importante chanson de révolte de tous les temps, chantée autour du monde, là où le peuple se bat pour la justice et l'égalité. Elle était souvent chantée à la fin des rassemblements du Mouvement pour les Droits Civiques. On dit, qu'à chaque rassemblement du Comité de coordination non-violent des étudiants (SNCC), le groupe le plus militant du Mouvement dans le Sud, le meeting se terminait par We Shall Overcome, que la réunion se tenait devant trois personnes ou trois cent. Elle définissait un objectif; elle parlait aux peurs; elle apportait de l'espoir; et elle évoquait l'esprit de ce que le mouvement appelait, et que le SNCC vivait, "la communauté bien-aimée". L'importance de la chanson était telle, que le journaliste Pat Watters croyait, que "dans quasiment chaque lieu où la chanson était entendue pendant ces années-là, lorsque c'était l'hymne du mouvement, les gens... pensait qu'elle avait pris naissance là".
We Shall Overcome est probablement une combinaison de I'll Overcome Someday de Charles Tindley et une hymne ancien appelé I'll Be All Right. Tindley était l'auteur le plus prolifique et le plus aimé de la musique religieuse afro-américaine, auteur, entre autres, de Stand By Me, We'll Understand It Better By and By (qui contient le vers "We will tell a story of how we overcome"), et The Storm is Passing Over. Il a basé le texte de I'll Overcome Someday sur Galates 6:9, "Et ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas". Il a certainement pris la mélodie de I'll Be All Right, qui est encore aujourd'hui, toujours chantée dans l'archipel des Sea Island, de Géorgie, et qui figurait au répertoire du Révérend Gary Davis, chanteur de gospel-blues, et de Taj Mahal, chanteur moderne de blues-folk, tous les deux originaires de Caroline du Sud.
L'histoire politique de la chanson est passée par l'Arkansas, avec le syndicat des Southern Tenant Farmers, où elle a été adaptée par le Révérend Claude Williams, grand-père de Lucinda Williams, selon Lee Hays, membre des Weavers, et qui avait travaillé avec Williams et le syndicat. De là, elle est passée par le Tennessee, avec le centre culturel Highlander Folk, dont la directrice musicale, Zilphia Horton, avait également été en contact avec Claude Williams.
Jusque là, I Will Overcome était une chanson rythmée, souvent accompagnée par des claquements de mains en fond sonore. Les ouvriers grévistes d'une usine de cigares à Charleston, en Caroline du Sud, l'ont entonnée lors d'une grève en 1945-46. Les ouvriers portaient des pancartes, ils ne frappaient donc pas dans les mains. Une ouvrière, Lucille Simmons, a ralenti la mélodie pour l'adapter au "vers long", dans le style du Dr. Watts, avec huit syllabes pour chaque vers. "Ils ont appelé ça un chant déferlant. C'est comme les vagues de l'océan", a dit Lee Hays à Pete Seeger.
Simmons a fréquenté le centre culturel Highlander Folk et leur a appris sa version adaptée. Horton l'a appris, dans ce style à Pete Seeger, qui a modifié "Will" par "Shall" - il ne se souvient plus pourquoi. Pete l'a appris à plein d'autres. Le plus important a été Frank Hamilton, qui sera à l'origine de l'institution Chicago's Old Town School of Folk Music, et Guy Carawan, le vrai Johnny Appleseed du mouvement folk, qui est devenu le directeur musical de Highlander Folk, après la mort de Horton, et qui a passé l'essentiel de la période du Mouvement à voyager de ville en ville, répandant des chansons et surtout, apprenant aux autres Eyes on the Prize et We Shall Overcome.
We Shall Overcome est ce que Pete Seeger appelle une chanson "portefeuille" - elle accueille facilement de nouveaux vers, même ceux inventés sur le champ. Le vers important "We are not afraid" a été chantée spontanément par Jamilla Jones, 14 ans, au cours d'une descente conjointe de la police et du Ku Klux Klan sur le centre culturel Highlander Folk, au milieu des années 50. Elle faisait partie du Mouvement de Montgomery, Albama. D'autres vers ont été enlevés ou ajoutés au cours des divers mouvements de libération locaux, qui composaient le mouvement général des Droits Civiques. C'est une des raisons principales pour laquelle la chanson voyage si bien vers d'autres types de mouvements. Elle a été largement chantée en Afrique du Sud au sein du mouvement qui voulait abolir l'apartheid.
La chanson est aujourd'hui créditée, pour des raisons d'édition à Ziplhia Horton, Guy Carawan, Pete Seeger et Frank Hamilton. C'est, à l'évidence, erroné, mais cette attribution est particulièrement importante, pour deux raisons : Harold Leventhal, le sage de la folk music, qui s'est occupé des carrières des Weavers et de Seeger, savait que le droit d'édition serait réclamé par les crapules de l'industrie du disque si le Mouvement n'intervenait pas. Mais aussi, les droits d'auteur étaient payés à l'origine au SNCC, et depuis sa dissolution, ils étaient versés au Highlander Center, d'où l'argent était ensuite reversé, comme subvention, aux associations d'expression culturelle des afro-américains, dans les régions du Sud.
Le meilleur enregistrement de cette chanson par Pete Seeger date de 1963, pendant le concert au Carnegie Hall, où il a joué avec les chanteurs du SNCC Freedom Singers, menés par le légendaire Bernie Johnson Reagon. C'est la chanson principale de l'album, We Shall Overcome: The Complete Carnegie Hall Concert".
-Dave Marsh, 2006-
We Shall Overcome est probablement une combinaison de I'll Overcome Someday de Charles Tindley et une hymne ancien appelé I'll Be All Right. Tindley était l'auteur le plus prolifique et le plus aimé de la musique religieuse afro-américaine, auteur, entre autres, de Stand By Me, We'll Understand It Better By and By (qui contient le vers "We will tell a story of how we overcome"), et The Storm is Passing Over. Il a basé le texte de I'll Overcome Someday sur Galates 6:9, "Et ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas". Il a certainement pris la mélodie de I'll Be All Right, qui est encore aujourd'hui, toujours chantée dans l'archipel des Sea Island, de Géorgie, et qui figurait au répertoire du Révérend Gary Davis, chanteur de gospel-blues, et de Taj Mahal, chanteur moderne de blues-folk, tous les deux originaires de Caroline du Sud.
L'histoire politique de la chanson est passée par l'Arkansas, avec le syndicat des Southern Tenant Farmers, où elle a été adaptée par le Révérend Claude Williams, grand-père de Lucinda Williams, selon Lee Hays, membre des Weavers, et qui avait travaillé avec Williams et le syndicat. De là, elle est passée par le Tennessee, avec le centre culturel Highlander Folk, dont la directrice musicale, Zilphia Horton, avait également été en contact avec Claude Williams.
Jusque là, I Will Overcome était une chanson rythmée, souvent accompagnée par des claquements de mains en fond sonore. Les ouvriers grévistes d'une usine de cigares à Charleston, en Caroline du Sud, l'ont entonnée lors d'une grève en 1945-46. Les ouvriers portaient des pancartes, ils ne frappaient donc pas dans les mains. Une ouvrière, Lucille Simmons, a ralenti la mélodie pour l'adapter au "vers long", dans le style du Dr. Watts, avec huit syllabes pour chaque vers. "Ils ont appelé ça un chant déferlant. C'est comme les vagues de l'océan", a dit Lee Hays à Pete Seeger.
Simmons a fréquenté le centre culturel Highlander Folk et leur a appris sa version adaptée. Horton l'a appris, dans ce style à Pete Seeger, qui a modifié "Will" par "Shall" - il ne se souvient plus pourquoi. Pete l'a appris à plein d'autres. Le plus important a été Frank Hamilton, qui sera à l'origine de l'institution Chicago's Old Town School of Folk Music, et Guy Carawan, le vrai Johnny Appleseed du mouvement folk, qui est devenu le directeur musical de Highlander Folk, après la mort de Horton, et qui a passé l'essentiel de la période du Mouvement à voyager de ville en ville, répandant des chansons et surtout, apprenant aux autres Eyes on the Prize et We Shall Overcome.
We Shall Overcome est ce que Pete Seeger appelle une chanson "portefeuille" - elle accueille facilement de nouveaux vers, même ceux inventés sur le champ. Le vers important "We are not afraid" a été chantée spontanément par Jamilla Jones, 14 ans, au cours d'une descente conjointe de la police et du Ku Klux Klan sur le centre culturel Highlander Folk, au milieu des années 50. Elle faisait partie du Mouvement de Montgomery, Albama. D'autres vers ont été enlevés ou ajoutés au cours des divers mouvements de libération locaux, qui composaient le mouvement général des Droits Civiques. C'est une des raisons principales pour laquelle la chanson voyage si bien vers d'autres types de mouvements. Elle a été largement chantée en Afrique du Sud au sein du mouvement qui voulait abolir l'apartheid.
La chanson est aujourd'hui créditée, pour des raisons d'édition à Ziplhia Horton, Guy Carawan, Pete Seeger et Frank Hamilton. C'est, à l'évidence, erroné, mais cette attribution est particulièrement importante, pour deux raisons : Harold Leventhal, le sage de la folk music, qui s'est occupé des carrières des Weavers et de Seeger, savait que le droit d'édition serait réclamé par les crapules de l'industrie du disque si le Mouvement n'intervenait pas. Mais aussi, les droits d'auteur étaient payés à l'origine au SNCC, et depuis sa dissolution, ils étaient versés au Highlander Center, d'où l'argent était ensuite reversé, comme subvention, aux associations d'expression culturelle des afro-américains, dans les régions du Sud.
Le meilleur enregistrement de cette chanson par Pete Seeger date de 1963, pendant le concert au Carnegie Hall, où il a joué avec les chanteurs du SNCC Freedom Singers, menés par le légendaire Bernie Johnson Reagon. C'est la chanson principale de l'album, We Shall Overcome: The Complete Carnegie Hall Concert".
-Dave Marsh, 2006-
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"Cette chanson était à la base un des deux spiritual afro-américains : I'll Overcome Some Day ou I'll be All Right. En 1946, plusieurs centaines d'ouvriers de la société American Tobacco Company à Charleston, Caroline du Sud, étaient en grève. Ils chantaient sur le piquet de grève pour garder leur détermination. Lucille Simmons a commencé à chanter la chanson et a changé un mot important, en passant de "je" à "nous". Zilphia Horton l'a apprise lorsqu'un groupe de grévistes a rendu visite au centre Highland Folk School, centre d'éducation au travail du Tennessee. Elle me l'a apprise et l'avons publiée sous le titre We Shall Overcome, dans notre publication, People's Songs Bulletin. En 1952, je l'ai apprise à Guy Carawan et à Frank Hamilton. Guy a présenté la chanson à la convention d'inauguration du SNCC (Comité de coordination non-violent des étudiants) en Caroline du Nord. Elle s'est propagée dans tout le pays". (Pete Seeger, Where Have All The Flowers Gone: The Songs Of Pete Seeger)
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